La jeune narratrice de ce roman, Mafalda, 10 ans, souffre comme la romancière d'une maladie oculaire dégénérative rare qui provoque finalement la cécité. Le passage de la lumière à l'obscurité est au c0153ur du roman divisé en cinq parties. En forme de compte à rebours inéluctable, chaque partie porte comme titre un nombre de mètres : 70, 60, 50, 40, puis 30. Il s'agit de la distance à chaque fois plus courte depuis laquelle Mafalda réussit à voir son cher cerisier planté dans la cour de l'école. Malgré sa vision de plus en plus défaillante, elle veut jouer au football, marcher seule et grimper sur son cerisier favori ! Ce cerisier est un symbole de liberté, de tout ce qu'elle est et de sa vie d'avant. Et c'est vers son cerisier qu'elle se tournera lorsque l'obscurité aura gagné, décidant d'en faire son refuge, comme un ultime acte de résistance. Le beau portrait d'une petite fille courageuse. Un premier roman très personnel.