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Les Vitalabri

Disponibilité Type Localisation Cote
Disponible Livre 1er Etage - Romans jeunesse R GRU
Disponible
couverture du document

Les Vitalabri

Auteurs :
Editeur :
Année de parution :
2014
Sujets :
Les Vitalabri n'ont pas de pays. Ils sont chez eux partout et nulle part. Surtout nulle part ! Parce que ceux qui sont nés quelque part et retranchés derrière leurs frontières infranchissables n'en veulent pas. Alors les Vitalabri, sans abri et sans papiers, avec comme seul bien leur violon, continuent leur route...
Idées lecture BnF : Les Vitalabri partent vers le pays où on les aime, mais ils ne savent pas où se trouve ce pays, ni même s'il existe. Pourtant ils y vont. Cette famille représente tous les expatriés, Roms, Juifs... les minorités éternellement chassées, ceux qui n'ont plus de patrie si ce n'est le monde entier (qui les rejette). Sans papier, sans racines, mais avec leur musique et leur liberté en bandoulière. Les images accompagnent intelligemment l'errance de cette famille cimentée par l'amour. Un livre exceptionnel.
Idées lecture BnF : Jean-Claude Grumberg racontait tous les dimanches matins, dans l'intimité du lit, des histoires à sa fille Olga. Il inventait, elle demandait des précisions... C'est ainsi qu'est née la famille Vitalabri. Et même si depuis les Vitalabri ont changé, l'esprit est resté, et l'écriture respecte toujours la forme du racontage : la façon de préciser les choses, de donner des détails, de broder, de répondre à des questions d'enfants... tout y est, et c'est magnifique. On peut le lire seul ou se le faire lire à voix haute car, en homme du théâtre, J.-C. Grumberg a truffé son texte de dialogues. L'histoire dénonce le racisme, les préjugés, l'exclusion, l'injustice... Les gens n'aiment pas les Vitalabri, parce qu'ils ont le nez ou trop rond ou trop pointu, pas la bonne couleur de peau, parce que les femmes portent des fichus (ou pas)... Les Vitalabri partent vers « le pays où on [les] aime », mais ils ne savent pas où se trouve ce pays, ni même s'il existe, pourtant ils y vont. Les Vitalabri représentent tous les expatriés, les Roms, les Juifs, les minorités éternellement chassées, toujours sur les routes, ceux qui n'ont pas de patrie si ce n'est le monde entier (qui les rejette). Sans papier, sans racines, mais avec leur musique et leur liberté en bandoulière. Et les images de Ronan Badel, en couleurs ou en noir et blanc, parfois sur des doubles-pages, parfois plus petites, accompagnent parfaitement l'errance de cette famille cimentée par l'amour. Un livre exceptionnel, jusque dans sa présentation.