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Combien de terre faut-il à un homme ?

Disponibilité Type Localisation Cote
Disponible Livre 1er Etage - Albums Point rouge H
Disponible
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Combien de terre faut-il à un homme ?

Editeur :
Année de parution :
2014
Sujets :
Sur son lopin de terre de l’ouest sibérien, le paysan Pacôme vit avec sa femme et ses trois enfants. Il n’est pas riche, mais sa famille ne manque de rien. Pourtant, Pacôme est insatisfait et il se met à penser qu’avec davantage de terre il serait ± tout à fait heureux ». Sur les conseils d’un marchand de passage, Pacôme décide de partir aux pays des bachkirs, où la terre est fertile et vendue pour une bouchée de pain. Là-bas le chef du campement nomade lui propose un marché : toute la terre dont il pourra faire le tour en une journée de marche lui appartiendra, à condition qu’il soit revenu à son point de départ au soleil couchant. Mais l’avidité et la cupidité du paysan lui seront fatales…
Idées lecture BnF : Sur un récit âpre, cruel, dans la vaine moraliste du grand écrivain, où l'orgueil et l'ambition mèneront un homme à sa perte, l'illus­trateur (co-fondateur du studio expérimental Icinori) n'en fait jamais trop. La palette réduite, la technique de la sérigraphie au service d'une illustration influencée par le constructivisme russe (et plus particulièrement l'affichisme) renforcent ce côté brut, sans artifice que l'on retrouve dans le texte très bien adapté. Magistral.
Idées lecture BnF : Le cofondateur du studio expérimental Icinori (qui nous avait offert Issun Bôshi en 2013 chez Actes Sud) s'essaye ici en solo avec toujours une grande maîtrise de « l'objet » livre. Sur un récit âpre, cruel, dans la veine moraliste du grand écrivain, où l'orgueil et l'ambition mèneront un homme à sa perte, l'artiste n'en fait jamais trop. La palette réduite, la technique de la sérigraphie au service d'une illustration influencée par le constructivisme et plus particulièrement l'affichisme russe renforcent ce côté brut, sans artifice, que l'on retrouve dans le texte très bien adapté. On est dans les pas du malheureux Pacôme : on a le goût de la terre dans la bouche, on sent la sueur puis le vertige, l'évanouissement final. Magistral.