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Le Chemin de la Terre promise

Disponibilité Type Localisation Cote
Disponible Livre 1er Etage - Contes AC EUR
Disponible
couverture du document

Le Chemin de la Terre promise

Auteurs :
Zimet, Ben Auteur du texte
Battut, Éric (1968-....) Auteur du texte
Editeur :
Collection :
Année de parution :
2007
Sujets :
Il y avait autrefois en Pologne, près du village de Shebreshin, un pauvre homme et sa femme qui n'avaient pour tout bien que deux maigres chèvres. Un jour, les chèvres disparurent. Quand elles revinrent, elles donnèrent bien plus de lait qu'à l'ordinaire. Chose incroyable, ce lait rendait la santé aux malades ! "Tout vient du Ciel ", dit l'homme. La fois suivante, il décida de les suivre. Le Chemin de la Terre promise, empreint d'émotion et de nostalgie, est l'un des contes fétiches de Ben Zimet. Il appartient à la tradition orale du hassidisme, courant mystique et ascétique du judaïsme traditionnel
Note Idées lecture BnF :
Note Idées lecture BnF : Un pauvre Hassid trouve par hasard, grâce à ses chèvres, le chemin du Paradis. Il veut avertir le rabbin de sa communauté. Mais par un malheureux concours de circonstance, cela ne marchera pas... Personne ne pourra le suivre. Peu de contes sont aussi nostalgiques et qui a un jour eut le bonheur d'entendre Ben Zimet le raconter sait de quoi il s'agit ! Ce conte figurait dans le recueil La Princesse perdue et autres contes yiddish publié aux éditions Syros en 2003 disparu à jamais. Eric Battut lui a donné un petit air dansant un peu peut-être à la manière des petits juifs pieux du village de Shebreshin. On regrettera toutefois beaucoup la retouche du texte concernant les créatures lascives rencontrées dans le tunnel, transformées ici en " femmes dans leurs plus beaux atours ". Du coup l'illustrateur leur a donné une allure de " noblionnes " de la cour de Louis XIV assez ridicules, ce qui fait contresens. A part ça, n'écoutons que le chant doux amer de ce monde disparu à tout jamais, qui chante dans notre coeur à la manière d'un Paradis perdu (Eric Battut a parfaitement réussi la dernière double page, celle du " grand incendie ", avec en pirouette de conclusion les deux petites chèvres qui caracolent sur les pages de garde...).