Non ! Figaro, le fidèle serviteur du comte Almaviva, ne cédera pas sa fiancée Suzanne à son seigneur. Il ne pliera pas devant les privilèges de ces Grands qui se sont donné " la peine de naître et rien de plus ". Il ne sera pas ce valet de comédie, tout juste bon à jouer le faire-valoir de son maître et à amuser le public. Il sera simplement Figaro, un homme qui affirme son droit à exister, même si souvent il lui faut " rire de tout de peur d'être obligé d'en pleurer ".