Les poules en pincent pour le nouveau coq que Pettson a sauvé de la marmite de son ami Gustave. Elles caquètent d’admiration devant le rescapé qui se pavane et s’égosille de ± cocoricos » puissants. En hommage au ténor italien, ses cris lui valent bientôt le surnom de Caruso. Seul Picpus – dont on reconnaît ici l’égoïsme légendaire – ne partage pas l’enthousiasme de la basse-cour et supporte mal les chants atroces et perçants du coq. Il faut bien reconnaître que Caruso hurle si fort qu’il en fait dégringoler les bûches de l’appentis à bois ! C’en est trop, le chat à la fois jaloux et excédé met au point une ruse pour faire taire ce nouvel arrivé de la basse-cour.