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Eben ou Les yeux de la nuit

Disponibilité Type Localisation Cote
Disponible Livre 1er Etage - Romans ado/jeune adulte R FON
Disponible

Eben ou Les yeux de la nuit

Editeur :
Collection :
Année de parution :
2015
Eben est un adolescent d'aujourd'hui, à la peau sombre et aux yeux bleus. Ces yeux bleus, il découvre un jour qu'il sont la marque de l'Histoire coloniale de son pays, la Namibie, et notamment des massacres et des viols perpétrés par les Allemands au début du XXe siècle contre sa tribu, les Hereros. Un nouveau récit historique d'Elise Fontenaille sur un génocide très peu connu en Europe, qui en annonçait d'autres
Note Idées lecture BnF : Eben, descendant du peuple Hereros, vit à Lüderitz en Namibie. Bouleversé par l'origine du bleu de ses yeux, dû au viol d'une de ses ancêtres par un général allemand, l'adolescent a passé quelques jours en asile psychiatrique. Depuis, il écrit l'histoire de son peuple, les Hereros, raconte le génocide perpétré au début du XXe siècle par les colons allemands sous le commandement du général von Trotha (cent mille Hereros tués en quatre ans) : un terrain d'expériences de purification ethnique préfigurant le nazisme. Tous les 25 août, la fête de la Nuit Rouge célèbre le plus grand chef du peuple Hereros. Le récit d'Eben alterne avec celui des événements de cette fête durant laquelle il a décidé de détruire la statue de von Trotha qui trône toujours sur la place de Lüderitz... L'auteure traite de faits historiques tragiques avec sensibilité et habileté. Elle met en avant la force de la vie et de la transmission culturelle. Ce court roman s'appuie sur un rapport officiel de 1918 retrouvé par l'auteure qui publie en parallèle un roman pour adulte sur le même sujet.
Note Idées lecture BnF : Eben a les yeux bleu parce qu'une de ses aïeules a été violée par un général allemand. Bouleversé par cette hérédité, Eben, jeune Namibien descendant des Hereros, relate le génocide perpétré contre son peuple au début du xxe siècle par les colons allemands : ce terrain d'expériences de purification ethnique préfigura le nazisme. Pour exhumer ces faits historiques tragiques, l'auteur, qui s'est appuyé sur un rapport officiel de 1918, met en avant la force de la vie et l'importance de la transmission culturelle.