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Comment ! vous saviez pas ?

Disponibilité Type Localisation Cote
Disponible Livre 1er Etage - Boîte à Marmots L
Disponible
couverture du document

Comment ! vous saviez pas ?

Année de parution :
2010
± Comment ! vous saviez pas ? Elle a perdu son chat, le gros chat gris tigré qu'elle emm'nait au marché ! Perdu, enfin perdu... moi j dis qu'on lui a volé ! » La rumeur ! Elle court, elle court, la rumeur... Elle amplifie, déforme, et laisse libre cours à tous les fantasmes, à toutes les peurs, celle de l'étranger, de l'autre, de tout ce que l'on ne connaît pas. Dans un décor des années 50, on croise le bon peuple de Paris, la concierge, le boucher, le plombier et bien sûr le policier... le chat, lui, est toujours là, se fondant dans le décor, à une fenêtre, dans une voiture, indifférent à ces commérages
Idées lecture BnF : Cet album aborde la question du bouc émissaire : un chat qui disparaît, n'est-ce pas la faute des étrangers ? L'illustration propose un travelling aller-retour dans une rue parisienne, longue fresque hyperréaliste qui mêle photographie et dessin. Un même acteur, déguisé, y joue les différents personnages du quartier. Au lecteur de traquer dans la page le chat disparu.
Idées lecture BnF : Cet album aborde la question du bouc émissaire : un chat qui disparaît, n'est-ce pas la faute des étrangers ? Jean-Luc Allart propose un travelling aller-retour dans une rue parisienne, longue fresque hyperréaliste qui mêle photographie et dessin. Dans ce décor répétitif, un même acteur, grimé, déguisé, joue les différents personnages du quartier, accentuant le côté mécanique de la propagation de la rumeur. Il y a du Bourvil et du Resnais dans cet album. Au lecteur de traquer, dans la page, le chat disparu...
Idées lecture BnF : Voici, de notre point de vue, l'un des albums les plus intéressants de cette première livraison des éditions des Grandes personnes. · partir d'une chanson de Gilbert Laffaille (℗ Le Gros Chat du marché"), réduite et réécrite par le poète lui-même, cet album aborde la question de la rumeur et du recours au bouc émissaire : un chat qui disparaît, n'est-ce pas la faute des étrangers ?... Si le texte de l'album est un peu moins engagé que la chanson, les images prennent le relais de manière tout à fait spectaculaire. Jean-Luc Allart (cf. Confisqué, Panama, 2007) construit un travelling aller-retour dans une rue parisienne, longue fresque hyperréaliste, mélange de photographie et de dessin, avec force détails, profondeur et surprises. Dans ce décor répétitif, un même acteur, grimé, déguisé, joue les différents personnages de ce drôle de quartier (boucher, concierge...), accentuant le côté mécanique de la propagation de la rumeur. Il y a du Bourvil et du Resnais dans cet album. Au lecteur de traquer, dans la page, le chat disparu...